La «mal-bouffe » généralisée qui nous entoure, tout le monde s’en rend compte : mais que faire ?

Qu’est-ce que la mal-bouffe ?

Maintenant on y « fourgue » un peu tout… Le gras, le sucre, les pesticides, les colorants, l’huile de palme, hamburgers, sodas, etc. Chacun de ces produits est tour à tour diabolisé et, à moins de vivre sur une ile déserte, nous sommes plus ou moins au courant qu’il vaut mieux les éviter.

L’hygiène alimentaire n’a jamais été aussi performante. Nos ancêtres avaient des soucis que nous n’avons plus avec la conservation des produits ! Nous n’avons jamais eu tant de nourriture à notre disposition mais pourtant, les dégâts de la consommation alimentaire actuelle sur la santé sont considérables.

Nous risquons désormais diabète, obésité, maladies cardio-vasculaires, davantage de cancers, de maladies auto-immunes qui sont en augmentation et cela de plus en plus jeune.

Bien entendu, la nourriture n’est pas la seule responsable, ce serait trop simple. Mais il est reconnu que l’hygiène de vie est importante pour se maintenir le plus longtemps possible en bonne santé et on peut toujours essayer de l’améliorer.

La « mal bouffe », c’est principalement la nourriture de masse que la grande distribution nous propose à grand renfort de publicité. Il serait tentant de dire qu’on n’y peut rien, pourtant c’est aussi les choix que nous faisons dans notre façon d’acheter et de consommer.

Par exemple, nous pouvons décider d’augmenter notre consommation de légumes mais si ces légumes, même Bio, ont déjà plusieurs jours de frigo (quand ce n’est pas des mois de congélateur) et si nous les cuisons à des températures trop élevées, nous en perdons tout les bénéfices. On en revient alors à la « mal-bouffe » car ces légumes ne nous auront rien apporté nutritivement.

Il est facile d’imaginer le nombre de jours de frigo de pommes du Chili, de raisins du Maroc, ou encore de kiwis de Nouvelle-Zélande pour ne citer que quelques exemples sans parler du melon « charentais » qui vient d’Espagne !

Comment voulez vous être en forme et avoir de l’énergie en consommant une nourriture qui ne vous apporte plus grand chose sauf supprimer la sensation de faim ? De même que le système de la grande distribution fait que nos végétaux, même d’origine française, passent par plusieurs intermédiaires avant d’arriver sur nos étalages. Là encore, il peut y avoir plus d’une dizaine de jours de frigo !

Des fruits non matures

Pour être présentables après un tel traitement, les végétaux ne sont pas cueillis à maturité. Quid alors des principales vitamines, sans parler du manque de goût et de leur durée de conservation une fois à notre domicile !

Qui n’a jamais perdu des fruits ou des légumes qui ne tenaient même pas deux jours ?

Les japonais, qui ont l’espérance de vie la plus longue du monde, n’ont parait-il jamais de restes dans leur frigo. J’avoue que cela m’a interpellée !

Acheter des produits frais et locaux

Il est donc souhaitable de revenir le plus possible aux produits le plus frais possible et locaux, d’acheter des produits de saisons mûrs à point et de les consommer rapidement en privilégiant une cuisson douce, simple et saine.

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Il est grand temps de redécouvrir que les tomates ne poussent pas toute l’année et le plaisir de déguster en saison, il s’agit bien alors de « déguster » une tomate goûteuse gorgée de soleil qui n’a même plus besoin de vinaigrette tant elle est bonne.

C’est le bon choix pour une meilleure forme de nos familles, et ce n’est pas forcement plus cher puisque moins de pertes et moins de tentations d’achat devant les pièges tendus continuellement par les supermarchés pour nous inciter à consommer toujours plus. Pensez à faire des achats réfléchis, quitte également à diminuer un peu les quantités pour privilégier la qualité car, il faut bien l’admettre aussi, on mange également trop ! Une alimentation trop riche c’est encore de la « mal-bouffe ».

Personnellement, j’essaie de pratiquer cette façon de consommer depuis maintenant plusieurs mois et je l’applique pour toute notre nourriture. Sans compter que ce choix a également des conséquences collectives. Je préfère faire valoir nos agriculteurs, nos maraîchers et nos pêcheurs en limitant au maximum les intermédiaires.

Alors, heureux ceux qui ont vergers ou potagers et vive le marché local avec ses petits producteurs ou les achats directement à la ferme quand on peut !

C’est d’ailleurs très tendance et c’est tant mieux !